Plushumanisme

De NetDebout
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Lorsque les hommes nus des pays équatoriaux ont engagé leur transhumance vers les contrées plus au nord et donc plus froides, les humains n'en sont pas devenus post-humains : ils se sont simplement vêtus.

Les hommes de notre temps on engagé leur voyage vers les contrées virtuelles plus technicisées. Certains veulent appeler ce voyage "transhumanisme" et "post-humains" les porteurs de prothèses applicatives intelligentes.


La raison en est le contrôle centralisé de l'intelligence implantée et à travers elle la manipulation de ce ces "post-humains" tout fiers d'être devenus sans le savoir des machines esclaves. Cette centralisation se fait par l'architecture client/serveur du web. La vie privée de chaque client (aujourd'hui les téléphones mobiles, demains les implants) est digitalement perméable : contre les données qu'elle reçoit elle en fourni sur elle-même. Et la puissance de l'intelligence artificielle centrale en infère le reste. Déjà Google, la NSA, la DCSI et beaucoup d'autres en savent beaucoup sur vous.


La réponse "plushumaniste" (pourquoi résister à ce jeu de mots ?) est de trouver en nous-mêmes et pour tous la réponse à la tentative d'accaparement par certains de nos data/digitalités personnelles et communes. C'est simplement l'architecture client-pluriservice.

  • L'intelligence de contrôle de notre digitalité personnelle est installée chez nous (et fonctionne donc dans le cas où nous sommes hors portée ou en conflit avec le fournisseur)
  • et se sert en données, là où elle veut, aux sources qu'elle préfère et dont elle vérifie les données en les entrecroisant et en les soumettant à son ethitechnique et à sa mémoire personnelles et à celle de ses (vrais) amis.

Cette architecture est celle du "neb", c'est à dire de sa nébularité ambiante et compétitive des données et non pas la toile d’araignée d'un serveur marchand de nous à travers nos données.


Le problème d'architecture technique du plushumain signifie l'implémentation sur l'internet de la couche OSI six présentation dont le rôle est le multilinguisme, la sécurité et l'intelligence, et que l'Internet est la seule technologie à ne pas avoir, permettant sa surveillance par la NSA. Cette situation a mis les Etats-Unis en minorité (la France s'est abstenue) lors du renouvellement du traité mondial des Télécommunications en 2012, d'où le déclenchement de la diversion Snowden.

Net Debout soutient donc l'effort de la communauté XLIBRE pour le développement, l'expérimentation et la validation de l'interplus. Il s'agit d'un espace internet intégrant la couche présentation de manière transparente entre processeurs l'ayant implémentée "à la frange". La frange, au-delà du "bout en bout" de l'internet et là où l'architecture de l'internet (documentée par la RFC 1958 et exemplifiée par la RFC 5895) place ce type de fonction. La RFC 5895 a été publiée par un groupe de travail IETF dirigé par Vint Cerf, le papa de l'internet, VP Réseau de Google.